Rien à dire de particulier sur le voyage de retour. Nous faisons le trajet d’une traite en prenant une courte pause thé de temps en temps. A signaler un peu plus de neige sur le Tichka que lors de notre passage… il y a seulement 6 jours. Pas le temps de saluer notre ami Laurent Gremaud et ses joyeux acolytes.

Arrivés à Marrakech, nous tournons un moment avant de trouver notre logement pour la nuit. Grâce aux indications précises de Dominique, nous trouvons « presque Â» l’endroit. Nous sommes passés à plusieurs reprises devant le portail de la Petite Marquise sans la trouver. Aucune indication. Nous finissons par contacter les gérants de l’hôtel par téléphone pour nous y retrouver. Une fois nos bagages posés, nous nous organisons pour nous rendre à Marrakech et faire les cinq kilomètres qui nous en séparent. Le « chauffeur Â» de l’hôtel se charge de nous convoyer jusqu’à la Place Jamaa el Fnaa. Rendez-vous est pris pour 23h30 et nous voila lâchés dans la ville.

Premier arrêt obligé à la pâtisserie des Princes pour y faire une ample réserve de cornes de gazelles et autres pâtisseries. Ensuite c’est la plongée dans le souk. Ceux qui voient Marrakech pour la première fois sont impressionnés par la foule omniprésente. Sur la place comme dans le souk nous avançons dans une véritable marée humaine. Dans le souk, chacun profite pour faire les dernières emplettes et tout le monde y trouve con compte. Paulon retrouve l’artisan qui nous avait fait des bracelets lors de notre précédente visite. Il se fait confectionner un nouveau bracelet et se prend de bec avec l’artisan devenu subitement plus rapace. Une fois nos emplettes terminées, Claude, Philippe et moi-même sortons du souk pour siroter un thé sur une terrasse, il fait froid. Les autres continuent un moment encore leurs achats et finissent par se perdre dans les dédales des petites ruelles du souk. Un autre spécimen de la faune locale (un vautour cette fois) se propose de leur montre la sortie… moyennant finance.

Le groupe finit par se reformer. Il est temps de nous rendre au restaurant gastronomique qu’Eric a réservé pour nous avant de partir de Sierre. Pour nous y rendre, nous prenons deux taxis. Le notre stoppe au bout d’un moment et nous explique qu’il ne peut pas aller plus loin, les ruelles sont trop étroites. Nous trouvons alors un guide pour le reste du chemin. En cours de route, il nous explique que le taxi avait amplement la place de passer mais qu’il s’était arrêté pour prendre d’autres passager pour revenir sur la place à plein. Arrivés à destination, notre guide retrouve sa vraie nature et se plaint de la bonne main que nous lui octroyons pour nous avoir conduit sur 200 mètres.

Enfin le restaurant. Il est situé dans une petite ruelle et occupe un riad du 16ème siècle superbement restauré. Deux musiciens jouent en sourdine des airs d’ambiance dans un coin de la pièce. Le repas est bon. Nous dégustons pour commencer des salades variées aux goûts surprenants. Ensuite, chacun commande quelque chose de différent et les assiettes tournent. Pastilla de poisson et de poulet, couscous au lait, tagines soignées et savoureuses. Nous arrosons le tout avec une sélection de vins locaux plus que corrects. De ce point de vue, rien à redire à la sélection que Patrick nous a faite. Le repas terminé, il est temps de retourner à l’hôtel.

Pour revenir sur la place, nous commandons deux taxis. Arrivent deux « petits taxis Â» ne pouvant embarquer plus de trois passagers chacun. Un seul hic, nous sommes sept. Pas moyen de les raisonner. Ils refusent de nous prendre tous et appellent un troisième taxi. De rage, Paulon, Claude, Philippe et moi-même revenons à pied jusqu’au point de rendez-vous. Paulon jure qu’il ne mettra plus jamais les pieds à Marrakech Arnakech. Y’a pas à dire, elle porte bien son nom.

Une dernière nuit de sommeil sur sol marocain. Demain nous reprenons l’avion pour Genève.

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