tag:www.zambon.li,2024:/dotclear/index.php2009-02-28T14:45:24+01:00DotCleardaily12009-02-28T14:45:24+01:00Septième jour… Marrakech Arnakech, le retour2009-02-28T14:45:24+01:00tag:www.zambon.li,2009-02-28:/dotclear/52AldoRéveil aux aurores et petit déjeuner copieux pour les sept aventuriers. Au programme de la journée, rallier Marrakech au plus vite pour avoir l’occasion de visiter le souk et de faire un petit tour de ville avant la soirée qu’Eric nous a organisée.<p>Réveil aux aurores et petit déjeuner copieux pour les sept aventuriers. Au programme de la journée, rallier Marrakech au plus vite pour avoir l’occasion de visiter le souk et de faire un petit tour de ville avant la soirée qu’Eric nous a organisée.</p> <p>Rien à dire de particulier sur le voyage de retour. Nous faisons le trajet d’une traite en prenant une courte pause thé de temps en temps. A signaler un peu plus de neige sur le Tichka que lors de notre passage… il y a seulement 6 jours. Pas le temps de saluer notre ami Laurent Gremaud et ses joyeux acolytes.</p>
<p>Arrivés à Marrakech, nous tournons un moment avant de trouver notre logement pour la nuit. Grâce aux indications précises de Dominique, nous trouvons « presque » l’endroit. Nous sommes passés à plusieurs reprises devant le portail de la Petite Marquise sans la trouver. Aucune indication. Nous finissons par contacter les gérants de l’hôtel par téléphone pour nous y retrouver. Une fois nos bagages posés, nous nous organisons pour nous rendre à Marrakech et faire les cinq kilomètres qui nous en séparent. Le « chauffeur » de l’hôtel se charge de nous convoyer jusqu’à la Place Jamaa el Fnaa. Rendez-vous est pris pour 23h30 et nous voila lâchés dans la ville.</p>
<p>Premier arrêt obligé à la pâtisserie des Princes pour y faire une ample réserve de cornes de gazelles et autres pâtisseries. Ensuite c’est la plongée dans le souk. Ceux qui voient Marrakech pour la première fois sont impressionnés par la foule omniprésente. Sur la place comme dans le souk nous avançons dans une véritable marée humaine. Dans le souk, chacun profite pour faire les dernières emplettes et tout le monde y trouve con compte. Paulon retrouve l’artisan qui nous avait fait des bracelets lors de notre précédente visite. Il se fait confectionner un nouveau bracelet et se prend de bec avec l’artisan devenu subitement plus rapace. Une fois nos emplettes terminées, Claude, Philippe et moi-même sortons du souk pour siroter un thé sur une terrasse, il fait froid. Les autres continuent un moment encore leurs achats et finissent par se perdre dans les dédales des petites ruelles du souk. Un autre spécimen de la faune locale (un vautour cette fois) se propose de leur montre la sortie… moyennant finance.</p>
<p>Le groupe finit par se reformer. Il est temps de nous rendre au restaurant gastronomique qu’Eric a réservé pour nous avant de partir de Sierre. Pour nous y rendre, nous prenons deux taxis. Le notre stoppe au bout d’un moment et nous explique qu’il ne peut pas aller plus loin, les ruelles sont trop étroites. Nous trouvons alors un guide pour le reste du chemin. En cours de route, il nous explique que le taxi avait amplement la place de passer mais qu’il s’était arrêté pour prendre d’autres passager pour revenir sur la place à plein. Arrivés à destination, notre guide retrouve sa vraie nature et se plaint de la bonne main que nous lui octroyons pour nous avoir conduit sur 200 mètres.</p>
<p>Enfin le restaurant. Il est situé dans une petite ruelle et occupe un riad du 16ème siècle superbement restauré. Deux musiciens jouent en sourdine des airs d’ambiance dans un coin de la pièce. Le repas est bon. Nous dégustons pour commencer des salades variées aux goûts surprenants. Ensuite, chacun commande quelque chose de différent et les assiettes tournent. Pastilla de poisson et de poulet, couscous au lait, tagines soignées et savoureuses. Nous arrosons le tout avec une sélection de vins locaux plus que corrects. De ce point de vue, rien à redire à la sélection que Patrick nous a faite. Le repas terminé, il est temps de retourner à l’hôtel.</p>
<p>Pour revenir sur la place, nous commandons deux taxis. Arrivent deux « petits taxis » ne pouvant embarquer plus de trois passagers chacun. Un seul hic, nous sommes sept. Pas moyen de les raisonner. Ils refusent de nous prendre tous et appellent un troisième taxi. De rage, Paulon, Claude, Philippe et moi-même revenons à pied jusqu’au point de rendez-vous. Paulon jure qu’il ne mettra plus jamais les pieds à Marrakech Arnakech. Y’a pas à dire, elle porte bien son nom.</p>
<p>Une dernière nuit de sommeil sur sol marocain. Demain nous reprenons l’avion pour Genève.</p>
<p><a href="http://www.zambon.li/dotclear/index.php?gallery/deuxime-voyage/28-fvrier" hreflang="fr">Vers la galerie photo</a></p>Sixième jour… retour à Zagora2009-02-27T13:59:26+01:00tag:www.zambon.li,2009-02-27:/dotclear/51AldoLa pluie a enfin cessé. Seules quelques flaques dans la tente nous confirment que nous n’avons pas rêvé. Faute de pluie, le vent est de retour et il souffle de plus belle. Décidément les dieux respectifs de Paulon et Ibrahim n’ont pas réussi à arranger les choses.<p>La pluie a enfin cessé. Seules quelques flaques dans la tente nous confirment que nous n’avons pas rêvé. Faute de pluie, le vent est de retour et il souffle de plus belle. Décidément les dieux respectifs de Paulon et Ibrahim n’ont pas réussi à arranger les choses.</p> <p>Ce matin encore, Ibrahim et ses amis ont fort à faire pour remettre d’aplomb tout ce qui a pu s’écrouler durant la nuit. Courageusement, ils se mettent à la tâche et reconstruisent une nouvelle fois toute les structures endommagées. Décidément ils n’ont pas eu beaucoup de chance avec le temps.</p>
<p>Pour nous, l’heure du départ a sonné. Faire les bagages n’est pas une mince affaire. Il y a du sable partout. Dans les sacs de couchage, dans les valises, dans les chaussures et même dans la trousse de toilette. L’objectif de mon appareil photo et mon téléphone portable ont également souffert, du sable s’est infiltré dans les rouages et grippe les mécanismes. Par chance, le sol étant mouillé, le vent ne soulève pas de sable et nous pouvons finalement en éliminer la plus grande partie de nos affaires.</p>
<p>Ibrahim nous rejoint et partage avec nous ce dernier petit déjeuner au Petit Prince. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine si le festival à lieu. Paulon, jamais en manque de bonnes idées, planifie déjà le transport du matériel nécessaire à la confection d’un futur poste sanitaire sur le site du festival 2010. Derniers adieux et puis départ. Nous récupérons nos voitures dans le parking de l’hôtel « Chez le Pacha » et nous roulons vers Zagora.</p>
<p>De retour au Palais Asmaa. C’est avec un plaisir proche de la jouissance que nous pouvons enfin prendre une bonne douche chaude après deux jours de Sahara glacial. Nous sommes tous tellement crevés qu’une sieste s’impose d’elle-même. Quelques heures de repos nous font le plus grand bien. Un tour au bar enlève définitivement toute trace résiduelle de sable de nos gosiers. Nous voila donc frais et dispos pour affronter la petite surprise de ce soir.</p>
<p>Eric, Paulon et moi avons, lors de notre précédent passage, arrangé une petite soirée spéciale. Pour les quatre autres c’est une surprise. Nous sommes tout d’abord conduits dans une salle milletunenuitesque réservée rien que pour nous. Là, après un léger apéro, commence le spectacle. Arrivent alors quatre musiciens et deux danseuses du ventre. Ces dernières ne ressemblent en rien à ce que l’on peut voir dans certains films. Pas de taille fine ni de voiles vaporeux… dommage. La musique commence, tonitruante. Une des danseuses se met à pousser des « youyous » à vous percer les tympans. Après quelques pas de danse elles viennent nous chercher pour nous faire participer. Paulon se cache derrière sa caméra et fait semblant de filmer pour être tranquille. Je fais de même avec mon appareil photo. C’est compter sans la ténacité de nos charmantes naïades. Pas moyen d’y couper, tout le monde y a droit. Au bout d’un moment, nous y prenons même du plaisir et Paulon nous fait une démonstration de danse époustouflante.</p>
<p>Mais ce n’est pas tout, nous avons également concocté un menu spécial. Harira (soupe marocaine), mechoui et couscous aux sept légumes arrivent sur la table. Entre chaque plat, les musiciens et les danseuses reviennent à la charge et c’est reparti pour un tour de danse. A noter que Claude s’est octroyé la part du chef en mangeant à lui tout seul le gigot du maigre petit agnelet que l’on nous a servi, ne nous laissant que le loisir de ronger les os restants de la pauvre bête famélique. Ce plantureux repas se termine avec des fruits de saison, un bon thé à la menthe et un assortiment de petits fours.</p>
<p>Repus et fatigués, nous allons nous coucher. Demain on remonte sur Marrakech et la route est encore longue.</p>
<p><a href="http://www.zambon.li/dotclear/index.php?gallery/deuxime-voyage/27-fvrier" hreflang="fr">Vers la galerie photo</a></p>Cinquième jour… autant en emporte le vent2009-02-26T12:14:37+01:00tag:www.zambon.li,2009-02-26:/dotclear/50AldoEn émergeant de nos sacs de couchages, nous nous retrouvons presque dans les dunes. Une fine couche de sable recouvre tout à l’intérieur de la tente. Et le vent ne s’est pas calmé pour autant, il souffle tant qu’il peut soulevant des nuages de sable qui empêchent toute visibilité.<p>En émergeant de nos sacs de couchages, nous nous retrouvons presque dans les dunes. Une fine couche de sable recouvre tout à l’intérieur de la tente. Et le vent ne s’est pas calmé pour autant, il souffle tant qu’il peut soulevant des nuages de sable qui empêchent toute visibilité.</p> <p>Les berbères s’affairent pour lutter contre le vent. Ils tendent des toiles devant les tables où est servi le petit déjeuner… peine perdue, le sable s’insinue partout. Laissez une tasse de café sans surveillance plus d’une minute et une fine pellicule de sable orange recouvre la boisson. Les confitures crissent sous la dent, les crêpes sont saupoudrées de sable et tout prends gentiment une coloration brique.</p>
<p>Le site du festival a également souffert durant la nuit. Tentes écroulée, toiles arrachées, matériel sono recouvert de sable. Ibrahim et ses amis se démènent pour parer au plus pressé et remettent les choses en ordre, malgré le vent, pour la représentation de ce soir.</p>
<p>Pour occuper les festivaliers présents sur le site, une ballade est organisée dans le village natal d’Ibrahim. Le repas nous sera servi à l’abri du vent dans une des maisons du village. Le groupe se rend donc à pied, à dromadaire et en carriole vers le village. Nous traversons la palmeraie. Le vent est moins violent à l’abri des arbres.</p>
<p>En cours de route, nous assistons à la plantation de tamaris. Ils sont destinés à arrêter l’avance du sable qui grignote de jour en jour les terres fertiles. Un barrage a été construit à Zagora pour permettre, entre autre, d’irriguer les golfs de la région. Cette construction a eu une conséquence directe sur la désertification de la palmeraie de M’hamid. Les gens peinent maintenant à vivre de la culture des dattes. Ils n’ont que 20 jours d’irrigation par année, ce qui est insuffisant quand on sait qu’un dattier consomme une grande quantité d’eau.</p>
<p>Nous arrivons enfin au village et nous sommes accueillis dans une grande salle commune au sol entièrement recouvert de tapis moelleux. Pas de mobilier, nous prenons place à même le sol. Cette halte à l’abri du vent est des plus appréciées. Des villageois nous rejoignent et tous ensemble nous assistons au concert de <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Mahmoud_Guinia" hreflang="fr">Mahmoud Guinia</a>. Inconnu chez nous mais star dans son pays. La musique et la danse mettent l’ambiance et les contacts se font plus faciles. Après un repas copieux, la musique reprend de plus belle.</p>
<p>Après le concert, Wanda Hebly de la <a href="http://www.sahara-roots.org/EN/page/Home" hreflang="fr">Sahara-Roots Foundation</a>, nous présente son livre « Mon Sahara et moi ». Ce livre s’adresse aux enfants scolarisés à M’hamid. Il cherche à les sensibiliser aux problèmes liés à la protection de l’environnement. La fondation est active dans plusieurs secteurs, principalement liés à la protection du site de la palmeraie de M’hamid (Nettoyage du désert, plantation d’arbres et éducation écologique de la population).</p>
<p>Sur le chemin du retour, le vent cesse et fait place à la pluie. Cela faisait bien 10 ans qu’ils n’avaient pas vu de pluie par ici. Nous avons de la « chance » d’assister à un événement aussi rare. Mais la pluie n’arrête pas le programme du festival. Ceux qui ont le courage de braver les intempéries assistent à des concerts fabuleux. Le public est en transe et s’agite au son des percussions. Aux sonorités berbères s’ajoute le son de quelque guitare électrique. Le mélange est détonnant et étonnant.</p>
<p>Fin des concerts, retour sous tente. La pluie qui nous a tenu compagnie jusque là se transforme en grêle… la nuit sera froide, très froide.</p>
<p><a href="http://www.zambon.li/dotclear/index.php?gallery/deuxime-voyage/26-fvrier" hreflang="fr">Vers la galerie photo</a></p>Quatrième jour… rencontre avec le Petit Prince2009-02-25T12:12:39+01:00tag:www.zambon.li,2009-02-25:/dotclear/49AldoDernière nuit étoilée et froide chez le Pacha. Au réveil il fait trop frais pour traînasser à ne rien faire. Vite, vite on se douche, on s’habille et on s’attable pour le petit déjeuner. Le programme de la journée est simple, nous allons faire les derniers kilomètres qui nous séparent du festival et de notre futur logement.<p>Dernière nuit étoilée et froide chez le Pacha. Au réveil il fait trop frais pour traînasser à ne rien faire. Vite, vite on se douche, on s’habille et on s’attable pour le petit déjeuner. Le programme de la journée est simple, nous allons faire les derniers kilomètres qui nous séparent du festival et de notre futur logement.</p> <p>Seuls quelques 15 kilomètres séparent l’hôtel « Chez le Pacha » du lieu où s’est implanté Taragalte. Le patron de l’hôtel nous convoie rapidement et gratuitement (il faut le signaler) jusque sur le site du festival. A peine arrivés, nous sommes accueillis par Ibrahim. Quel plaisir de le revoir. Malgré son emploi du temps surchargé, il prend le temps de nous accompagner jusqu’au campement du Petit Prince où nous allons passer nos deux prochaines nuits. Dix minutes de marche dans les dunes et nous sommes arrivés.</p>
<p>Le campement est disposé en cercle et est composé de dix tentes dortoir de quatre places chacune, de deux grands couverts sous lesquels les repas sont servis et d’une construction en dur qui abrite les sanitaires et la cuisine. Le sol des tentes est recouvert de tapis et chacune est « meublée » de quatre matelas, posés à même le sol. Après avoir déposé nos affaires, on s’attable avec Ibrahim pour parler du bon vieux temps. Juste à côté, quelques bénévoles du Paléo de Nyon s’affairent à terminer des panneaux de signalisation.</p>
<p>En début d’après midi, l’ouverture du festival commence par une partie officielle. Les invités sont biens gardés… des militaires armés prennent position sur tout le pourtour de l’enceinte, on se sent en sécurité. Sur l’esplanade, les groupes présents accueillent les visiteurs en musique. Ils ont revêtu leurs plus beaux costumes et c'est à celui qui jouera le plus fort.</p>
<p>Claude et moi, décidons qu’il est temps de rompre le silence radio et qu’il nous faut trouver rapidement un cyber-café pour « enfin » vous donner de nos nouvelles. Nous parcourons les sept kilomètres de sable et de palmeraie qui nous séparent de M’hamid à pied... une très belle balade. Une fois le blog mis à jour, nous prenons le chemin du retour. Nous faisons les derniers kilomètres sur le pont d’une camionnette en compagnie d’une dizaine de jeunes locaux qui s’en vont faire la fête au festival.</p>
<p>A notre arrivée sur le site du festival, la nuit est tombée. Par chance, le campement n’est pas trop loin. C’est sans compter avec notre inexpérience du désert. Faute de points de référence, nous tournons en rond dans les dunes sans apercevoir le moindre signe du campement… c’est assez effrayant de se retrouver seuls dans le désert sans savoir où l’on est exactement. Nous rencontrons par hasard deux autochtones qui nous remettent sur le bon chemin (après s’être bien moqués de nous). Nous n’étions qu’à 200 mètres de notre destination.</p>
<p>La première soirée au festival est consacrée à la tradition orale. Nous ne comprenons pas grand-chose de ce que les conteurs racontent. Des chants s’élèvent des tentes qui entourent le festival, les groupes de musiciens « dialoguent » en musique et s’interpellent d’une tente à l’autre… c’est magique.</p>
<p>Durant la nuit, un fort vent se lève et le sable envahit tout. Dans nos tentes, nous ne sommes pas épargnés et nous devons nous couvrir de la tête aux pieds pour ne pas trop en manger.</p>
<p><a href="http://www.zambon.li/dotclear/index.php?gallery/deuxime-voyage/25-fvrier" hreflang="fr">Vers la galerie photo</a></p>Troisième jour… jour de repos ?2009-02-24T18:44:30+01:00tag:www.zambon.li,2009-02-24:/dotclear/48EricLa première nuit à la porte du désert fut très froide. La preuve, au petit-déjeuner, Paulon nous a dit qu'il avait mis dû mettre
ses mains sur ses c... pendant la nuit afin de se réchauffer.<p>La première nuit à la porte du désert fut très froide. La preuve, au petit-déjeuner, Paulon nous a dit qu'il avait mis dû mettre
ses mains sur ses c... pendant la nuit afin de se réchauffer.</p> <p>Etonnamment Patrick et Dominique furent les premiers prêts. Nous nous rendîmes à Zagora pour initier Claude, Patrick et
Dominique au Quad. Quelle expérience... Dominique nous a épatés... elle est bientôt prête à être acceptée par les mâles du groupe.</p>
<p>La veille Paulon Aldo et moi avons organisé la sortie en quad et on avait commandé un sandwich par personne pour l'excursion.
Lors de la première pause, Paulon, dans un excès de générosité, nous annonça que le repas de midi était pour sa pomme. Quelle
belle surprise, notre guide avait décidé de nous faire une surprise et nous conduisit dans une bivouac en plein désert pour le
dîner. Que neni les sandwichs, on s'est rempli la cloche et Paulon n'ayant qu'une parole, dût passer à la caisse...</p>
<p>Mis à part cette anecdote, la balade était superbe. On a traversé quelques villages typiques (kasbah) marocains, on a fait une
partie du trajet sur le reg et on a fini par de superbes dunes...</p>
<p>Ensuite sur insistance d'Aldo, nous avons visité une coopérative de poterie ainsi qu'une kasbah qui vait été construite
pour les esclaves maliens... (pas triste).</p>
<p>Pour parfaire la culture de Paulon, nous avons fait une petite halte dans une école coranique afin que Paulon puisse donner son
cours.. (mémorable)</p>
<p>Au moment où je vous écris, on a 4 bouteilles dans le coffre et on passe une soirée d'enfer...</p>
<p>Moralité, Paulon a souvent été imité mais jamais égalé...</p>
<p><a href="http://www.zambon.li/dotclear/index.php?gallery/deuxime-voyage/24-fvrier" hreflang="fr">Vers la galerie photo</a></p>Deuxième jour… l’arrivée dans le désert2009-02-23T18:42:30+01:00tag:www.zambon.li,2009-02-23:/dotclear/47AldoRéveil en douceur dans le palais des mille et une nuits. Chacun se lève à son rythme…<p>Réveil en douceur dans le palais des mille et une nuits. Chacun se lève à son rythme…</p> <p>Paulon a déjà visité la moitié de la ville quand Eric et moi nous levons. En cours de petit déjeuner nous sommes rejoints par Claude et Philippe. Nous avons encore le temps d’organiser la virée en quad de demain et de prendre un bon thé à la menthe avant que Dominique et Patrick daignent enfin nous rejoindre… il est 11 heure !</p>
<p>Petite ballade dans les souks de Zagora. Pendant que quelques uns se font plaisir aux yeux, sans obligation d’achat. Paulon et moi visitons les artisans du coin. Paulon en profite pour faire réparer ses chaussures. Le temps que le travail se fasse, nous faisons connaissance avec un secrétaire public. Son travail consiste à écrire des lettres, en français ou en arabe, pour les gens qui ne savent pas écrire. Dans les échoppes voisines on travaille le fer et le bois. Un couturier termine une robe et un boucher suspend des testicules de bélier à sa devanture… belles pièces !</p>
<p>Les dernières emplettes effectuées, nous prenons la route pour parcourir les derniers kilomètres qui nous séparent de M’Hamid. Notre campement pour les deux prochaines nuits se trouve à 6 kilomètres de notre destination. Nous dormirons sous des tentes berbères. Une fois les bagages déposés, chacun est libre de faire ce qui lui plaît. Dominique, Paulon, Claude et Philippe prennent un guide et vont visiter une casbah. Il s’agit du vieux M’Hamid, construit il y a plus de 500 ans comme une forteresse. C’est de là que partaient les caravanes pour Tombouctou et Essaouïra. Il n’y a que deux accès et une fraîcheur relative y règne (on ne parlera pas de l’odeur). 3000 personnes vivent encore là dans une grande précarité. Un enfant de six ans, leur a fait visiter sa maison.</p>
<p>Eric et moi décidons de faire une petite promenade à pied jusqu’à M’Hamid. Six kilomètres que nous faisons d’un bon pas. Une fois arrivés, nous rencontrons Halim, le frère d’Ibrahim et organisateur du festival. Il n’a pas une minute à lui et est constamment l’oreille vissée à son téléphone. Nous traversons encore le village, c’est la foule. Le marché des femmes bat son plein. Les gens me dévisagent. Eric par contre fait très couleur locale et passe plus inaperçu. Un dernier thé à la menthe en nous rentrons.</p>
<p>Et Patrick vous demandez-vous ? Il en a profité pour se dorer la pilule au bord de la piscine du campement.</p>
<p>La nuit s’annonce fraîche, pour ne pas dire glaciale. Mais un magnifique ciel étoilé nous fait oublier le froid. Philippe nous donne un cours d’astronomie juste avant que nous nous quittions pour aller dormir.</p>
<p><a href="http://www.zambon.li/dotclear/index.php?gallery/deuxime-voyage/23-fvrier" hreflang="fr">Vers la galerie photo</a></p>Premier jour… c’est reparti !2009-02-22T18:38:53+01:00tag:www.zambon.li,2009-02-22:/dotclear/46AldoIl est 3 h, tout Sierre sommeille. Tout ? Non ! Quelques fêtards carnavalesques passent, pressés d’aller enfin dormir. Mais ils ne sont pas seuls, sept valeureux aventuriers se sont levés à l’aurore, prêts à vivre l’aventure marocaine…<p>Il est 3 h, tout Sierre sommeille. Tout ? Non ! Quelques fêtards carnavalesques passent, pressés d’aller enfin dormir. Mais ils ne sont pas seuls, sept valeureux aventuriers se sont levés à l’aurore, prêts à vivre l’aventure marocaine…</p> <p>Il est temps de partir. Si nous voulons être à l’heure é l’aéroport il faut se mettre en route. Le vol Genève-Marrakech s’envole à l’heure et se déroule sans problème majeur. Rien de particulier à signaler jusqu’au moment où la réalité de l’administration marocaine se rappelle à notre bon souvenir. Le passage de la douane se révèle être une véritable plaie. Nous nous insérons dans l’une des nombreuses files de touristes qui comme nous aimeraient débuter leur vacances. Loin devant nous, une charmante douanière s’acharne à nous pourrir la vie. Elle prend un malin plaisir à éplucher en détail tous les passeports qui lui sont présentés. Et malheur à celui qui s’impatiente et se risque à faire un commentaire. « Si vous trouvez que la file est trop lente, changez de file » leur dit elle avec le sourire. Il nous faut une bonne heure de patience pour enfin pouvoir passer. Nous allons pouvoir tracer la route en direction de Zagora… c’est sans compter sans la rapidité des agents Europcar du lieu. Après une demi heure d’attente, Paulon pète un câble et les choses s’accélèrent enfin.</p>
<p>En voiture vers Zagora. On connaît la route. Pas de surprise à attendre. Première halte au sommet du col du Tichka. Dominique, Philippe et Claude font connaissance avec notre ami Laurent Gremaud (cf. premier voyage). Claude se laisse même tenter par quelques emplettes qui ne lui coûtent presque rien. Grâce à ses qualités commerçantes, il arrive en un rien de temps à acheter trois chechs, pour une somme plus que dérisoire et un paquet de cigarettes. Les commerçants du Tichka espèrent qu’il s’arrêtera au retour. Encore un ou deux clients comme lui et il pourront prendre une retraite bien méritée.</p>
<p>Dans la descente du col, Eric réussit une superbe doublé, excès de vitesse et coupure de ligne blanche juste devant le nez de pandores locaux. Paulon, pour ne pas être en reste, s’arrange pour se faire coller également. Heureusement, notre expérience du pays nous permets de nous en tirer pour un tiers de la somme initialement prévue. A peine repartis, nous somme arrêtés par Ahmed. Il est en panne sur le bord de la route et nous demande de le conduire à Zagora. Il est tellement content que nous l’ayons pris que nous sommes devenus ses amis. Il nous conduit chez lui pour nous offrir le thé de l’amitié. C’et bizarre, il habite un dépôt de caravanier berbère qui ressemble à s’y méprendre à un souk.</p>
<p>Le thé de l’amitié avalé, nous reprenons enfin la route et nous arrivons au palais Asmaa de Zagora à la nuit tombée.</p>
<p>Un bon souper et au lit</p>
<p><a href="http://www.zambon.li/dotclear/index.php?gallery/deuxime-voyage/22-fvrier" hreflang="fr">Vers la galerie photo</a></p>L’heure du départ approche.2009-02-05T13:35:16+01:00tag:www.zambon.li,2009-02-05:/dotclear/45AldoLes choses se précisent et se mettent en place. Il ne reste plus qu’à prendre son mal en patience et attendre le jour du départ…<p>Les choses se précisent et se mettent en place. Il ne reste plus qu’à prendre son mal en patience et attendre le jour du départ…</p> <p>Tout est prêt ! Le planning est pratiquement bouclé. L’itinéraire est connu. Les hôtels sont réservés et confirmés. L’accès au festival est réglé. Les bagages sont virtuellement faits. Les esprits sont dores et déjà partis en voyage. Après le décompte des semaines, nous sommes passés à la phase du décompte des jours. Sous peu, nous ne compterons plus que les heures, puis les minutes… Nous ! Pressés de partir ! Qu’est ce qui peut bien vous faire croire ça ?
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Côté festival, le programme définitif est enfin connu. Un mélange entre sensibilisation aux problèmes environnementaux et présentation des nombreuses facettes da la culture saharienne. Les visiteurs peuvent prendre un part active au nettoyage du désert ou à la plantation d’arbres pour lutter contre la désertification. Au travers de ces diverses activités, la rencontre avec les habitants est grandement facilitée.
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Côté culturel, une grande diversité de sujets sont présentés. Conteries, concours de cuisine nomade et courses de dromadaires et bien sûr musique. Les soirées et les nuits sont articulées autours de concerts donnés par des artistes de divers pays sahariens. Rien que pour vous faire baver d’envie, je vous mets le lien sur le programme complet de la manifestation (<a href="http://www.taragalte.org/NL/page/JOUR%20ET%20NUIT" hreflang="fr">programme du festival</a>).</p>L’aventure redémarre pour les Maritanés.2009-01-06T18:37:11+01:00tag:www.zambon.li,2009-01-06:/dotclear/44AldoEh bien c’est décidé ! Nous repartons à l’aventure et comme de coutume, nous vous tiendrons au courant de nos aventures par blog interposé…<p>Eh bien c’est décidé ! Nous repartons à l’aventure et comme de coutume, nous vous tiendrons au courant de nos aventures par blog interposé…</p> <p>L’aventure commence début décembre avec un mail de notre ami Ibrahim. Dans celui-ci, il nous informe qu’il est en train d’organiser un festival de culture berbère à M’hamid, aux portes du grand Sahara. Il n’en faut pas plus pour raviver plein de bons souvenirs chez les Maritanés. Quelle meilleure occasion que celle là pour retrouver le désert, une culture chaleureuse, un pays magnifique et surtout des amis chers. Eh bien c’est dit, le festival Taragalte ne se fera pas sans nous.
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Des amis, appâtés par les récits de notre précédent voyage, ont décidé de faire partie de l’aventure. C’est donc à sept que nous partirons. Nous ont rejoints Dominique, Claude et Philippe. Bismillah, elle, ne fera pas partie de l’expédition... nous la regretterons.
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Le voyage s’annonce un peu moins aventureux mais tout aussi riche en rencontres. Pour vous faire baver d’envie, voici le planning de notre semaine marocaine :
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<strong>Dimanche 22</strong><br />
Genève – Marrakech – Zagora
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<strong>Lundi 23</strong><br />
Matinée à Zagora puis départ pour M’hamid
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<strong>Mardi 24</strong><br />
Journée saharienne
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<strong>Du mercredi 25 au vendredi 27</strong><br />
Festival de culture saharienne (voir programme sur le site du festival)<br />
<a href="http://www.taragalte.org/NL/page/Home" hreflang="fr">Sahara culture festival</a>
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<strong>Samedi 28</strong><br />
Zagora – Marrakech
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<strong>Dimanche 1</strong><br />
Marrakech – Genève
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Il reste encore moins de sept semaines avant le départ et il y a encore tant à faire et à préparer. Restez donc connectés et vous pourrez vivre ce voyage avec nous par procuration.</p>Pour finir...2007-11-11T12:26:29+01:00tag:www.zambon.li,2007-11-11:/dotclear/42PaullonParti pour un voyage... et le rêve devint réalité<p>Parti pour un voyage... et le rêve devint réalité</p> <p>Remerciements à</p>
<p>Eric:
Co-initiateur et co-organisateur du voyage sans qui rien ne serait arrivé</p>
<p>Paulon:
Co-initiateur et co-organisateur du voyage.
Pour la mise à disposition de Bissmillah et la préparation de toute la logistique</p>
<p>Aldo:
Pour la mise sur pied du blog et les prises de photos</p>
<p>Patrick:
Pour la vaccination avant le départ
Pour les petits soins donnés durant le voyage</p>
<p>Bissmillah:
Pour sa fiabilité.
Pour sa docilité avec ses chauffeurs: Paulon, Eric et surtout Patrick...</p>
<p>A tous:
Pour les textes et les photos executés par tous les membres de l'expédition</p>