A l’attaque du premier col, mes inquiétudes débutent. Tous les connaisseurs m’ont prévenu qu’elle allait chauffer… Et bien non.

Après nous avoir conduit aux portes du désert, on l’abandonne aux mains d’un autochtone pour participer à une caravane de dromadaires. « Bissmillah Â» est plus résistante que moi ; j’ai eu recours au dépannage avant elle. J’ai enfourché un dromadaire pour terminer ma première journée dans le désert.

Après notre 2ème journée dans le sable, nous avons attendu qu’elle nous revienne. Que le temps fût long, j’en avais le « feu au cul Â». Soudain au loin apparaît un nuage de poussière… Ah quelle est belle notre « Bissmillah Â» sur fond de dunes…

A partir de cet instant, nous l’avons très négligée: sable, terre, pierres, tôle ondulée, et cela à près de 80km/h. Tout à coup, une forte d’odeur de diesel se fait sentir. Nous la stoppons immédiatement et… fausse alerte… pas de bobo à notre « Bissmillah Â», ce n’est qu’un jerricane mal fermé.

Après avoir terminé la piste, un bruit nous fait supposer une crevaison… re-fausse alerte, le bruit provient de la bâche mal attachée.

Elle nous conduit au bord de l’Atlantique puis jusqu’en Mauritanie après avoir traversé tout le Sahara Occidental.

Rien à dire, on l’aime bien notre « Bissmillah Â»