Les Maritanés en vadrouille

Sur la route du retour, tu as volé sur les trous et tu as surfé sur les irrégularités...

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Aujourd'hui, on a rendez-vous avec 3 institutrices de Granges (Anne-Marie la déjantée, Anne-Marie la sensible et Rachel la posée). On a une sacrée pression, on ne peut pas les décevoir sans quoi c'est ma fille qui va devoir payer les pots. (pour info.. ma fille va à l'école à Granges)

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Nous faisons aujourd'hui une petite pause. Pas de grande virée au programme. Juste un peu de sport au souk (au Maroc, faire les courses est un sport à part entière). Ensuite il nous faudra nous préparer car nous sommes invités à un mariage marocain.

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Pour ne pas rompre les habitudes locales, les muezzin poussent la chansonnette à l'heure habituelle, soit 5 heures. Et bien, ça ne nous dérange même plus. Pshiiiiiiit, Aldo et moi on dort...

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Aujourd'hui est un jour triste, Patrick nous abandonne à contre cœur. Ces deux semaines en sa compagnie nous ont fait découvrir une personne pleine d'humour, aimant les bonnes choses (en particulier le bon vin) et d'une grande ouverture d'esprit, un sacré mec quoi. Patrick, les maritanés te souhaitent une bonne reprise.

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Lever tardif pour les aventuriers que nous sommes. Ça fait du bien de tirer sa cosse de temps en temps. Après un déjeuner copieux, quartier libre jusqu'à midi.

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Six heures, le réveil sonne. Douche rapide, petit déjeuner pour Eric et pour moi. Fermeture des valises. Chargement du 4x4 et départ. Nous avons 1200 kilomètres à faire aujourd'hui entre Dakhla et Agadir.

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Aldo et moi nous réveillons, il est huit heures. Bizzarre... Paulon n'est encore pas venu taper à la porte. Quelque chose cloche...

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Il est sept heures, nous nous levons et nous nous préparons à passer en Mauritanie. Les barrières s'ouvrent à 9 heures et nous voulons être en pole position pour le passage. Plus vite nous passerons, mieux cela sera.

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Cette journée s'annonce difficile, nous avons plus de 1000 bornes à boucler dans la journée. Nous prenons donc un petit-déjeuner costaud.

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Elle souffre mais elle fonctionne toujours. On a été plus loin que Martigny et le joint de culasse n’a toujours pas lâché.

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Au petit matin, le bruit continu des vagues et le cri des mouettes nous tire en douceur des bras de Morphée. Quel calme ! Profitons-en car aujourd'hui débute la longue descente vers la Mauritanie. Au sud, toujours plus au sud.

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Apres une nouvelle nuit passée sous les étoiles, on se réveille la tête dans le ...

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L'aube nous caresse de ses lueurs pastels alors qu'il est difficile de s'extraire des sacs de couchage qui nous ont si bien protégés de la fraîcheur nocturne.

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Lever paresseux pour certains (pas de nom !) et " à la fraîche " pour d'autres après une des mille nuits dans ce palais des merveilles.

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Arrivés à minuit à Settat, nous nous dirigeons vers l'hôtel du Parc où notre ami Hassan nous a réservé une chambrette. Quel bonheur que de prendre une vraie douche et de dormir dans un vrai lit.

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Au réveil, bonne nouvelle. Au bruit, les moteurs semblent repartis. Vite sur le pont promenade pour s'en assurer. Effectivement, le bateau se déplace plus rapidement. Derrière lui il laisse une longue trace d'écume. Nous soucis seraient-ils finis ?

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Paulon nous avait averti, il ronfle... fort. Et bien, il semble que la navigation en haute mer ait un effet bénéfique sur lui. En effet, à chaque fois que Paulon commence à ronfler, le roulis du bateau (à moins que ce soit le tangage) met fin à ses velléités sonores.

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Sierre, 4h30. Un dernier petit café au garage du Soleil et départ pour la première étape de notre voyage qui doit nous mener à Sète pour prendre le bateau à destination de Tanger.

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