C'est à nouveau notre ami Ibrahim qui prend le volant. Notre Bissmillah avale les kilomètres à un rythme de croisière de 120km/h. Le paysage est beau mais monotone.

Après 2 heures de route, nous faisons une halte à Boudjour. Les portes de la ville sont garnies par deux grandes autruches et des espadons (quelle drôle d'idée...). Là nous rencontrons Anne et Louis, 2 français faisant un périple humanitaire pour amener des médicaments dans un dispensaire au Mali. Après avoir sympathisé avec eux, Patrick décide de leur remettre une mallette de médicaments.(cf. leur site internet : ) Bonne route à eux...

Leur site internet (http://www.mdmam.new.fr)

Toujours à Boudjour, nous prenons le thé accompagné de pâtisseries occidentales. Paulon dévore son mille-feuilles avec une sauvagerie toute glareyarde (ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il s'est à nouveau fait arnaquer, sa pâtisserie n'avait que 999 feuilles).

On reprend la route, elle est interminable. Nous sommes choqués par les monceaux de plastic disséminés dans le désert aux alentours de toutes les villes du Sahara Occidental.

Sur la route, nous croisons quelques véhicules avec des chargements plutôt exotiques (chameaux, poulets, chèvres) et Paulon fait ses crises de délire journalières, on passe du bon temps.

A mi-parcours, on s'arrête dans un petit village (El Argoub) pour nous rassasier. A cette occasion, nous faisons la rencontre de " Clinton ". Un type charmant qui garnit son échoppe de têtes de chèvres. Aidé d'Ibrahim, il nous prépare une grillade de mouton. Sa petite fille au sublime sourire innocent vient nous dire bonjour.

Après cette pause bénéfique, nous reprenons la route avec la ferme intention de passer la nuit en Mauritanie.

Les panneaux " attention aux mines " nous ramènent à la réalité.

Arrivé à la frontière, surprise... elle est fermée. On doit passer la nuit au Maroc. On y trouve un campement aménagé à l'arrière d'un café. L'occasion est idéale pour nous faire des pâtes ramenées expressément de la Suisse. Léger problème technique... la cuisinière à gaz ne fonctionne pas. On se rabat sur la cuisine locale.

Abattus par cette rude journée, les 5 baroudeurs s'écroulent pour la nuit.

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