Une douche glacée nous remet d'aplomb. Nous sommes d'attaque pour de nouvelles aventures. Après le ptit-dej, nous reprenons la piste pour nous rendre dans un petit village afin de distribuer le matériel scolaire et médical.

Nous sommes reçus par le maire du village de Zaouia Sidi Abd Nabi. Quelques minutes plus tard, tous les gamins du village viennent nous trouver. Nous sommes très émus par ces bambins qui vivent vraiment dans la misère. Après la distribution et les explications de Paulon et Patrick sur le matériel remis, le maire nous invite dans sa "case" pour le thé.

Nous reprenons la route, direction Foum-Zguid. Enfin une route carrossable... Maintenant le plus gros reste à faire pour atteindre la Mauritanie. Notre ami Ibrahim conduit comme un chef. Il y a juste Paulon qui flippe pour sa "Bissmilah" (nom de notre 4x4) qui souffre sous la pied lourd de notre ami qui roule constamment à plus de 120km/h sur une route où 2 véhicules ne peuvent se croiser. (Pour votre information, heureusement que Paulon ne parle pas arabe sans quoi Ibrahim n'aurait pas tenu plus de 2 heures à écouter Paulon parler de dromadaires).

Sur la route, nous faisons une pause pour dîner. (salade, poulet au feu de bois).

Ensuite, que vous dire si ce n'est que nous avons beaucoup roulé et subi les théories de Paulon (je ne les retranscris pas, faute de quoi plus personne ne voudra venir sur notre blog)...

Il est plus de 22 heures et nous arrivons enfin. Ibrahim nous a conduit dans une charmante auberge au bord de l'Atlantique. Pour nous servir du Pinuche, (les munitions de Michel sont liquidées, on va devoir boire local) l'aubergiste fait les 20 km nécessaires pour nous ramener le précieux liquide. Au menu ce soir. poisson frais au feu de bois accompagné d'un bon verre. Pour terminer le repas, Aldo nous organise une petite dégustation de grappa. Les longs moments passés dans notre "Bissmilah" se sont déjà transformés en d'agréables souvenirs.

Soudain la génératrice rend l'âme et c'est à la bougie que nous terminons notre soirée. En allant nous coucher, tout le monde se réjouit du lendemain pour admirer la vue depuis notre auberge...

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