Le trajet de 600 kilomètres jusqu'à Sète se déroule sans le moindre accroc. Petit déjeuner à Albertville... il fait frais, le thermomètre marque 1 degré. Une fois l'estomac rassasié, on trace la route en ne marquant pratiquement aucune halte. Après seulement 7 heures de voyage, nous arrivons sur le port de Sète. Grâce à la prévoyance de Paulon, qui nous à convaincus de partir aux aurores, il ne nous reste plus que 5 petites heures à attendre avant d'embarquer.

Après avoir goûté aux spécialités locales dans un petit bistrot du port, l'attente peut commencer. Le soleil tape fort, on est loin des températures rencontrées dans les alpes. Sur le parking, les voyageurs arrivent peu à peu. A côté des Porsche Cayenne et des Hummer, des véhicules plus " folkloriques ", chargés jusqu'à la limite du possible. Parmi les belles voitures, des plaques valaisannes. Renseignements pris, il s'agit d'un couple de Montana qui rentre chez lui à Marrakech.

Dans la file adjacente à la notre, deux camionnettes et une remorque encombrées de pneus, pièces détachées de voitures et de vélos en mauvais état. Présentations, échanges de propos et nous voilà devenus amis avec Christian "Papy" Montefusco et Jaouad "Barracuda" Nadifi. Deux joyeux lurons qui font un peu de récup pour arrondir les fins de mois. Très vite nous sympathisons et le temps d'attente nous semble beaucoup plus court.

Le chargement se fait comme prévu à 17h30. Nous sommes curieux de découvrir ce bateau dont on a tant parlé sur internet. On pose rapidement nos bagages dans la petite chambrette et départ pour le bar. Bien entendu nous sommes les premiers arrivés et nous inaugurons le bar. En deuxième place... Papy et Barracuda. L'apéro peut débuter. Après quelques verres, nous sommes cul et chemise avec nos deux lascars.

19h00, le bateau part pile poil à l'heure... heureux présage ? Le port de Sète s'éloigne lentement pendant que le soleil se couche. C'est très beau ! Et puis, une bouteille de Diolinoir de notre ami Michel nous tient compagnie. Notre culture s'étoffe. Dans le Var, quand un verre est vide, on dit : " SOS marée basse ".

A 19h30 nous faisons connaissance avec la cuisine du Marrakech Express. Rien a redire, c'est bon. Côté vin, nous testons un Cabernet marocain... rien de comparable avec la bouteille précédente.

Le repas fini, petit passage au bar pour un thé à la menthe. Si, si ! Je vous assure. Bien chaud et bien sucré. Rien de tel pour terminer une journée commencée 18 heures plus tôt.

Direction la chambre pour un sommeil réparateur. Demain matin, notre destination sera beaucoup plus proche. Bonne nuit, extinction des lumières.

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